Jamais une automne si verte, malgré la sécheresse de fin d’été…et des températures estivales jusqu’en octobre.Des journalistes, des artistes, des artisans, un compositeur, une saison bien riche…En septembre, des journalistes parisiens sont venus visite la ligne du Partage des eaux http://www.lepartagedeseaux.fr / chemin d’art en montagne au nord d’ici qui attire beaucoup de visiteurs. Philippe Loison et Marianne Lavillonnière (photographe) ont ensemble fondé la revue L’Art des jardins. http://www.artdesjardins.fr/fr/ Leur ami Lucien Jedwab écrit un blog sur les jardins pour Le Monde. https://abonnes.lemonde.fr/cotecourscotesjardins/article/2018/09/28/dans-l-ardeche-des-uvres-a-voir-pour-mieux-lire-le-paysage_5361824_5004225.html?xtmc=partage_des_eaux&xtcr=1 Tous ont été bien reçus par les responsables du Parc notamment DAvid Moinard, le directeur artistique, et on a passé quelques bons moments ici à comparer les moeurs culinaires des Parisiens et des Ardéchois. Marianne a bien voulu me faire quelques belles images de la colline (voir galerie):
Un couple d’artistes a bien profité d’une dernière semaine idyllique du 19 au 27 octobre: Jean Piere Brazs et Elisabeth Beurret. Lui, c’est les pierres, surtout levées (ou « plantées » ou « piquet de vigne » (voir la galérie); http://www.jpbrazs.com/ elle, c’est les plantes: d’abord du papier fait à partir de racines, sur place, ensuite sculptures/tableaux en trois dimensions… http://www.elbeurret.com/ Elisabeth m’a fait un cour de dessin que j’ai bien apprécié… elle était en partance pour une exposition à Genève. Tous deux ont pris des contacts pouvant mener à des expositions ultérieures en Ardèche.
Jean-Pierre fait un peu de jardinage pour se reposer, en ramassant en grand tas les feuilles de tilleul pour le potager:
Les travaux ont avancé, presque fini, sur la nouvelle salle de travail.
Jean Marc enterre les tuyaux de drainage pour empêhcer l’infiltration de l’humidité.
Wim Florquin a posé les volets de sa fabrication:
et nous avons été obligés de remplacer le plancher en marmoléum écolo par un lino plus classique.. Avant, dangeureusement gondolé
. le nouveau lino.
Wim Florquin qui l’a posé a dû bouger tous les meubes, évidemment.
Pendant cette période, je me suis mise à apprendre le piano sur le petit piano électrique apporté par Yvan Delahaye, que son fils a bien voulu me vendre…
Une petite graine d’amaranthe a bien voulu germer en plein été sur le sol devant l’annexe, très compacté par le passage des engins et le stockage du bois. Cette plante est devenue luxuriante avant de de subir la neige…
Fin octobre…une matinée de neige vite fondue:
En nove
En novmbre, les caladeurs sont revenu–Yvan et Anne-Lise de l’ELIPS.Pour les accueillir, Jean Pierre et Elisabeth leur ont fait quelques petites constructions en pierre sur la grande terrasse:
Lors d’une épisode cévénole exceptionnelle, trois murs sont tombés. Yvan en a remonté un en trois jours, sur l’avenue des oliviers tout près de ma maison…
Isa visite le chantier.
Gros plan sur les outils en vieux pneus ramenés de Minorque.
Yvan a aussi nettoyé la belle calade de la résidence: Hélas, une taupe a bien voulu participer aussi…
Nous avons tous participé ensemble à des rencontres sur les paysages en terrasse au Pradel.
Philippe Forget, directeur artistique de Labeaume en Musique, passe régulièrement maintenant quelques jours par mois à Rousselonge, parfois avec son compagnon Hugues, ou avec sa collaboratrice à Lyons pour Orphéon, choeur de femmes, qui ont participé au très beau concert du 17 novembre à l’église de Labeaume. http://www.labeaume-festival.org En décembre, les deux directeurs artistiques–David Moinard du Partage des eaux et Philippe Forget, du festival de Labeaume en musique, se sont rencontré ici pour la première fois, avec leurs assistantes pétillantes et indispensables, Julie Glotz-Terrier pour le parc et Sophie Scellier pour Labeaume, en vue de collaborations futures…
Malgré la pluie et le manque de gel, les couleurs d’automne ont été splendides cette année.
Des bruyères particulièrement belles aussi.
Et la colline du bas, en camaieu de verts, reste toujours un mélange de mystère et de lumière…